Le 30 octobre 2023, le grand voyage commence enfin. Après avoir rejoint Paris en train, c’est le moment de prendre l’avion pour rejoindre la Réunion. Arrivé là bas, le Marion Dufresne nous attend pour nous emmener sur nos districts respectifs pour un hivernage. 13 mois, loin des tumultes de la civilisation, dans une nature préservée et si fragile.
Nous sommes environ une soixantaine d’hivernants ou de campagnards d’été à prendre le même vol à destination du soleil (pour quelques heures, avant de descendre vers le froid). A peine avons nous atterris à la Réunion, qu’un bus nous cherche pour nous conduire sur le quai du Marion Dufresne. Il faut alors commencer à déposer nos affaires dans nos chambres, découvrir les différents lieux du bateau où nous serons amenés à travailler ou nous restaurer. Avant le départ, il faut également effectuer les exercices d’évacuation du bateau (alerte générale et exercice d’abandon du navire). En effet, en cas d’alarme pendant la traversée, nous devons tous savoir où nous rendre et avec quel équipement. Nous disposons tous de combinaisons d’immersion dans nos cabines ainsi que d’un casque. Ces 2 élements sont nécessaire pour abandonner le navire dans les eaux froides des terres australes.
La découverte du Marion Dufresne à quais avant l’appareillage depuis la Réunion
Passés les premiers jours, il devient de plus en plus facile de se repérer dans le bateau